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Plus vulnérables, les enfants de moins de 12 ans ont désormais l'obligation d'être équipés d’un casque de protection (à partir du 22 mars 2017). 

Petits crânes, gros impacts

Dans les grandes villes, pédaler pour se déplacer est le nouveau must : c’est écolo, ça fait faire de l’exercice et ça désengorge les voies de circulation. De fait, les parents sont de plus en plus nombreux à sillonner au quotidien les pistes cyclables avec leurs enfants. Attention cependant : les plus petits, qui sont plus fragiles, moins expérimentés et parfois casse-cou, doivent être d’autant plus protégés. Entre 2011 et 2015, 1 178 enfants ont ainsi été impliqués dans un accident de vélo, le plus souvent en agglomération (ONISR, 2015).

À compter du 22 mars : 135 € d’amende pour non-port du casque

Le port du casque à vélo devient donc obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans à compter du 22 mars 2017, que ces derniers pédalent ou qu’ils soient simples passagers. En cas d’oubli, l’adulte responsable est passible d’une amende de 135 €. Une obligation qui a du sens : selon une étude publiée dans la revue scientifique Injury Prevention en 2012, le casque « diminue de plus de 70 % le risque de blessure sérieuse à la tête ». En Europe, 11 pays membres appliquent déjà des mesures similaires et la Finlande impose même cette protection à tout âge. À quand la généralisation du casque aux pilotes de trottinettes et gyropodes ?

Parents, prenez les devants !

Les Français ne sont aujourd’hui que 8 % à porter un casque lors de leurs déplacements, les réticences portant notamment sur l’encombrement une fois descendu de selle. Des casques pliables ou « rangeables » sur le vélo apparaissent donc pour les plus réticents… En attendant leur généralisation, on vous le conseille chaudement : sortez casqués, même si vous avez plus de 12 ans !

Certes, le gilet fluo et le triangle sont aujourd’hui obligatoires, mais d’autres accessoires sont recommandés à bord...

1. Un cric (et une roue de secours)

C’est le grand classique : un claquement, la sensation du bitume rugueux sous votre jante… la redoutée crevaison. Échoué sur la bande d’arrêt d’urgence, vous pourrez compter sur votre cric et de l’huile de coude pour vous en tirer. Pour que tout se passe bien, nous vous conseillons de vous entraîner au moins une fois dans votre garage avant ce mauvais jour ! 

2. Une bombe anti-crevaison

Si vous avez peu de trajet à faire, la bombe vous sortira du pétrin : infiltrez la mousse expansive via la valve de gonflage et roulez jusqu’au prochain garage.

3. Un extincteur

Quand on pense à la quantité de carburant contenue dans le réservoir, on comprend qu’il est judicieux d’avoir un petit extincteur à poudre ABC dans le rangement de portière ! En cas de départ de feu sous le capot, orientez l’extincteur vers le châssis. 

4. Une boîte d’ampoules

La présence d’ampoules de rechange dans la boîte à gants n’est pas obligatoire, mais elle est fortement recommandée : selon le code de la route, le conducteur doit être en mesure de remplacer une ampoule défectueuse. Un feu défaillant peut donc vous coûter cher en cas de contrôle...

5. Un chargeur de téléphone 

C’est la modernité. Aujourd’hui, la plupart des conducteurs utilisent leur smartphone comme GPS ou autoradio. Loi de Murphy oblige, ce sera de nuit, en rase campagne, en pleine panne que vous n’aurez plus de batterie. Ce chargeur peut vous sauver la mise ! 

6. Des chaînes ou des chaussettes neige

Évidemment, en hiver, il est toujours utile de pouvoir compter sur des chaînes (attention de bien les choisir adaptées à vos roues) ou des chaussettes neige.

Enfin n’oubliez pas de vous assurer que chacun de ces 6 objets est bien rangé et fixé dans l’habitacle : en cas d’accident, le moindre outil se transforme en véritable projectile.

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